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Au cours des dernières décennies, les traditions agricoles de nombreux pays ont été affectées par l'ouverture des frontières aux aliments importés. Dans un effort pour réduire la dépendance, certains pays ont tenté de restaurer l'agriculture domestique en encourageant et en facilitant le jardinage à petite échelle dans les maisons, les écoles et les bâtiments publics.
PANDÉMIE POST COVID-19 : Semer les graines d'une révolution agricole
Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain.

La pandémie de COVID-19 a clairement montré que les Mauriciens devraient être moins dépendants des importations pour leurs approvisionnements alimentaires. L'expérimentation de pratiques agricoles à petite échelle a occupé beaucoup d'entre nous pendant les 70 jours de confinement. Cet élan d'enthousiasme est-il précurseur de la « révolution agricole » qu'il faudra pour assurer une meilleure autosuffisance alimentaire ?
Bien que Maurice produise la plupart de ses légumes dans des conditions favorables, il importe 77% de ses besoins alimentaires. Cette forte dépendance aux importations s'explique en partie par des ressources foncières limitées et des difficultés à innover et à faire face aux incertitudes imposées par la nature à l'agriculture et à l'élevage. Avec l'impact croissant du changement climatique, la culture de la terre est devenue de plus en plus difficile.
Les ciels changeants et leur impact
Les agriculteurs et leurs terres ont été considérablement affectés par les effets du changement climatique au cours des dernières années. Les dégâts causés aux cultures par les pluies torrentielles ont été estimés à 80 % dans certaines régions, avec un impact important sur la disponibilité et le prix des légumes locaux.
Étonnamment, peu de choses ont encore été faites pour renforcer la résilience face aux conditions climatiques changeantes, et les producteurs locaux continuent de cultiver la terre de la même manière qu'avant. Beaucoup d'entre eux ignorent que des techniques simples comme l'agriculture de contour réduiraient la quantité de terre végétale et de graines emportées lors de fortes pluies.

L'agriculture industrielle a favorisé la monoculture à Maurice. Cela a réduit la biodiversité, modifié le comportement des ravageurs et des agents pathogènes, détérioré la biologie des sols et réduit la résilience climatique des systèmes de production agricole. Pour renforcer la résilience au changement climatique, des systèmes agricoles intégrés tels que l'agroforesterie ou l'agroécologie sont proposés par le Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI).
Les pratiques agroforestières qui combinent des espèces cultivées pérennes et annuelles pourraient apporter d'importants services écosystémiques aux communautés agricoles de Maurice. Cela inclut la réduction des pertes de sol et une augmentation des stocks de carbone à la fois au-dessus et au-dessous du sol. Plus largement, l'application des principes de conception de l'agroécologie peut aider à améliorer la productivité des petits systèmes agricoles en intégrant la polyculture, en s'appuyant sur l'habitat des cultures et en améliorant la biodiversité de la flore et de la faune. Le programme de petites subventions du FEM mis en œuvre par le PNUD est un pionnier des pratiques agro-écologiques et des rigoles biologiques en tant que « nouveaux » systèmes de drainage des champs basés sur la topographie des champs. Ces techniques seront testées sur 3 sites pilotes à Maurice, à savoir La Chaumière, Britannia et Plaine Sophie.
Attirer les agriculteurs de la nouvelle génération
Alors que la population d'agriculteurs mauriciens vieillit, des questions sur l'avenir de l'agriculture à Maurice doivent être abordées. Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain. Cela implique d'attirer une nouvelle génération d'agriculteurs désireux d'utiliser des techniques et approches agricoles innovantes qui contribueront à améliorer durablement leurs rendements et à renforcer leur résilience.
Une nouvelle génération d'agriculteurs devra travailler avec les agriculteurs de l'ancienne génération pour repenser l'avenir des systèmes de production alimentaire mauriciens sur la base de solutions innovantes et intégrant les connaissances écologiques traditionnelles. Le soutien des institutions gouvernementales et non gouvernementales à ces initiatives est crucial.
Vers des solutions numériques
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) déclare que « Les technologies numériques émergentes ont le potentiel de changer l'agriculture au-delà de toute reconnaissance ». Le document Disruptive Technologies Brief on Digital Agriculture: Feeding the future postule qu'une « révolution agricole numérique » pourrait aider à garantir que l'agriculture réponde aux besoins de la population mondiale à l'avenir. De nombreuses innovations numériques abordables et simples sont déjà développées par certains agriculteurs mauriciens de la nouvelle génération à Farmcity. Aujourd'hui, il est possible de contrôler l'irrigation d'un champ via une application mobile simple d'utilisation.
Alors que « l'agriculture numérique » est encourageante, à Maurice, la « révolution agricole » nécessitera évidemment plus que des jardiniers enthousiastes et des solutions numériques automatisées pour produire des fruits de manière durable. L'amélioration de l'autosuffisance et de la qualité alimentaires nécessitera également des changements dans les pratiques de consommation alimentaire, des politiques visionnaires et la capacité de combiner le meilleur des approches traditionnelles et modernes de l'agriculture. Cela dépendra en particulier des agriculteurs de nouvelle génération, familiarisés avec des concepts tels que l'innovation et la durabilité.
PANDÉMIE POST COVID-19 : Semer les graines d'une révolution agricole
Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain.

La pandémie de COVID-19 a clairement montré que les Mauriciens devraient être moins dépendants des importations pour leurs approvisionnements alimentaires. L'expérimentation de pratiques agricoles à petite échelle a occupé beaucoup d'entre nous pendant les 70 jours de confinement. Cet élan d'enthousiasme est-il précurseur de la « révolution agricole » qu'il faudra pour assurer une meilleure autosuffisance alimentaire ?
Bien que Maurice produise la plupart de ses légumes dans des conditions favorables, il importe 77% de ses besoins alimentaires. Cette forte dépendance aux importations s'explique en partie par des ressources foncières limitées et des difficultés à innover et à faire face aux incertitudes imposées par la nature sur l'agriculture et l'élevage. Avec l'impact croissant du changement climatique, la culture de la terre est devenue de plus en plus difficile.
Les ciels changeants et leur impact
Les agriculteurs et leurs terres ont été considérablement affectés par les effets du changement climatique au cours des dernières années. Les dégâts causés aux cultures par les pluies torrentielles ont été estimés à 80 % dans certaines régions, avec un impact important sur la disponibilité et le prix des légumes locaux.
Étonnamment, peu de choses ont encore été faites pour renforcer la résilience face aux conditions climatiques changeantes, et les producteurs locaux continuent de cultiver la terre de la même manière qu'avant. Beaucoup d'entre eux ignorent que des techniques simples comme l'agriculture de contour réduiraient la quantité de terre végétale et de graines emportées lors de fortes pluies.

L'agriculture industrielle a favorisé la monoculture à Maurice. Cela a réduit la biodiversité, modifié le comportement des ravageurs et des agents pathogènes, détérioré la biologie des sols et réduit la résilience climatique des systèmes de production agricole. Pour renforcer la résilience au changement climatique, des systèmes agricoles intégrés tels que l'agroforesterie ou l'agroécologie sont proposés par le Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI).
Les pratiques agroforestières qui combinent des espèces cultivées pérennes et annuelles pourraient apporter d'importants services écosystémiques aux communautés agricoles de Maurice. Cela inclut la réduction des pertes de sol et une augmentation des stocks de carbone à la fois au-dessus et au-dessous du sol. Plus largement, l'application des principes de conception de l'agroécologie peut aider à améliorer la productivité des petits systèmes agricoles en intégrant la polyculture, en s'appuyant sur l'habitat des cultures et en améliorant la biodiversité de la flore et de la faune. Le programme de petites subventions du FEM mis en œuvre par le PNUD est un pionnier des pratiques agro-écologiques et des rigoles biologiques en tant que « nouveaux » systèmes de drainage des champs basés sur la topographie des champs. Ces techniques seront testées sur 3 sites pilotes à Maurice, à savoir La Chaumière, Britannia et Plaine Sophie.
Attirer les agriculteurs de la nouvelle génération
Alors que la population d'agriculteurs mauriciens vieillit, des questions sur l'avenir de l'agriculture à Maurice doivent être abordées. Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain. Cela implique d'attirer une nouvelle génération d'agriculteurs désireux d'utiliser des techniques et approches agricoles innovantes qui contribueront à améliorer durablement leurs rendements et à renforcer leur résilience.
Une nouvelle génération d'agriculteurs devra travailler avec les agriculteurs de l'ancienne génération pour repenser l'avenir des systèmes de production alimentaire mauriciens sur la base de solutions innovantes et intégrant les connaissances écologiques traditionnelles. Le soutien des institutions gouvernementales et non gouvernementales à ces initiatives est crucial.
Vers des solutions numériques
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) déclare que « Les technologies numériques émergentes ont le potentiel de changer l'agriculture au-delà de toute reconnaissance ». Le document Disruptive Technologies Brief on Digital Agriculture: Feeding the future postule qu'une « révolution agricole numérique » pourrait aider à garantir que l'agriculture réponde aux besoins de la population mondiale à l'avenir. De nombreuses innovations numériques abordables et simples sont déjà développées par certains agriculteurs mauriciens de la nouvelle génération à Farmcity. Aujourd'hui, il est possible de contrôler l'irrigation d'un champ via une application mobile simple d'utilisation.
Alors que « l'agriculture numérique » est encourageante, à Maurice, la « révolution agricole » nécessitera évidemment plus que des jardiniers enthousiastes et des solutions numériques automatisées pour produire des fruits de manière durable. L'amélioration de l'autosuffisance et de la qualité alimentaires nécessitera également des changements dans les pratiques de consommation alimentaire, des politiques visionnaires et la capacité de combiner le meilleur des approches traditionnelles et modernes de l'agriculture. Cela dépendra en particulier des agriculteurs de nouvelle génération, familiarisés avec des concepts tels que l'innovation et la durabilité.
PANDÉMIE POST COVID-19 : Semer les graines d'une révolution agricole
Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain.

La pandémie de COVID-19 a clairement montré que les Mauriciens devraient être moins dépendants des importations pour leurs approvisionnements alimentaires. L'expérimentation de pratiques agricoles à petite échelle a occupé beaucoup d'entre nous pendant les 70 jours de confinement. Cet élan d'enthousiasme est-il précurseur de la « révolution agricole » qu'il faudra pour assurer une meilleure autosuffisance alimentaire ?
Bien que Maurice produise la plupart de ses légumes dans des conditions favorables, il importe 77% de ses besoins alimentaires. Cette forte dépendance aux importations s'explique en partie par des ressources foncières limitées et des difficultés à innover et à faire face aux incertitudes imposées par la nature sur l'agriculture et l'élevage. Avec l'impact croissant du changement climatique, la culture de la terre est devenue de plus en plus difficile.
Les ciels changeants et leur impact
Les agriculteurs et leurs terres ont été considérablement affectés par les effets du changement climatique au cours des dernières années. Les dégâts causés aux cultures par les pluies torrentielles ont été estimés à 80 % dans certaines régions, avec un impact important sur la disponibilité et le prix des légumes locaux.
Étonnamment, peu de choses ont encore été faites pour renforcer la résilience face aux conditions climatiques changeantes, et les producteurs locaux continuent de cultiver la terre de la même manière qu'avant. Beaucoup d'entre eux ignorent que des techniques simples comme l'agriculture de contour réduiraient la quantité de terre végétale et de graines emportées lors de fortes pluies.

L'agriculture industrielle a favorisé la monoculture à Maurice. Cela a réduit la biodiversité, modifié le comportement des ravageurs et des agents pathogènes, détérioré la biologie des sols et réduit la résilience climatique des systèmes de production agricole. Pour renforcer la résilience au changement climatique, des systèmes agricoles intégrés tels que l'agroforesterie ou l'agroécologie sont proposés par le Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI).
Les pratiques agroforestières qui combinent des espèces cultivées pérennes et annuelles pourraient apporter d'importants services écosystémiques aux communautés agricoles de Maurice. Cela inclut la réduction des pertes de sol et une augmentation des stocks de carbone à la fois au-dessus et au-dessous du sol. Plus largement, l'application des principes de conception de l'agroécologie peut aider à améliorer la productivité des petits systèmes agricoles en intégrant la polyculture, en s'appuyant sur l'habitat des cultures et en améliorant la biodiversité de la flore et de la faune. Le programme de petites subventions du FEM mis en œuvre par le PNUD est un pionnier des pratiques agroécologiques et des rigoles biologiques en tant que « nouveaux » systèmes de drainage des champs basés sur la topographie des champs. Ces techniques seront testées sur 3 sites pilotes à Maurice, à savoir La Chaumière, Britannia et Plaine Sophie.
Attirer les agriculteurs de la nouvelle génération
Alors que la population d'agriculteurs mauriciens vieillit, des questions sur l'avenir de l'agriculture à Maurice doivent être abordées. Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain. Cela implique d'attirer une nouvelle génération d'agriculteurs désireux d'utiliser des techniques et approches agricoles innovantes qui contribueront à améliorer durablement leurs rendements et à renforcer leur résilience.
Une nouvelle génération d'agriculteurs devra travailler avec les agriculteurs de l'ancienne génération pour repenser l'avenir des systèmes de production alimentaire mauriciens sur la base de solutions innovantes et intégrant les connaissances écologiques traditionnelles. Le soutien des institutions gouvernementales et non gouvernementales à ces initiatives est crucial.
Vers des solutions numériques
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) déclare que « Les technologies numériques émergentes ont le potentiel de changer l'agriculture au-delà de toute reconnaissance ». Le document Disruptive Technologies Brief on Digital Agriculture: Feeding the future postule qu'une « révolution agricole numérique » pourrait aider à garantir que l'agriculture réponde aux besoins de la population mondiale à l'avenir. De nombreuses innovations numériques abordables et simples sont déjà développées par certains agriculteurs mauriciens de la nouvelle génération à Farmcity. Aujourd'hui, il est possible de contrôler l'irrigation d'un champ via une application mobile simple d'utilisation.
Alors que « l'agriculture numérique » est encourageante, à Maurice, la « révolution agricole » nécessitera évidemment plus que des jardiniers enthousiastes et des solutions numériques automatisées pour produire des fruits de manière durable. L'amélioration de l'autosuffisance et de la qualité alimentaires nécessitera également des changements dans les pratiques de consommation alimentaire, des politiques visionnaires et la capacité de combiner le meilleur des approches traditionnelles et modernes de l'agriculture. Cela dépendra en particulier des agriculteurs de nouvelle génération, familiarisés avec des concepts tels que l'innovation et la durabilité.
PANDÉMIE POST COVID-19 : Semer les graines d'une révolution agricole
Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain.

La pandémie de COVID-19 a clairement montré que les Mauriciens devraient être moins dépendants des importations pour leurs approvisionnements alimentaires. L'expérimentation de pratiques agricoles à petite échelle a occupé beaucoup d'entre nous pendant les 70 jours de confinement. Cet élan d'enthousiasme est-il précurseur de la « révolution agricole » qu'il faudra pour assurer une meilleure autosuffisance alimentaire ?
Bien que Maurice produise la plupart de ses légumes dans des conditions favorables, il importe 77% de ses besoins alimentaires. Cette forte dépendance aux importations s'explique en partie par des ressources foncières limitées et des difficultés à innover et à faire face aux incertitudes imposées par la nature sur l'agriculture et l'élevage. Avec l'impact croissant du changement climatique, la culture de la terre est devenue de plus en plus difficile.
Les ciels changeants et leur impact
Les agriculteurs et leurs terres ont été considérablement affectés par les effets du changement climatique au cours des dernières années. Les dégâts causés aux cultures par les pluies torrentielles ont été estimés à 80 % dans certaines régions, avec un impact important sur la disponibilité et le prix des légumes locaux.
Étonnamment, peu de choses ont encore été faites pour renforcer la résilience face aux conditions climatiques changeantes, et les producteurs locaux continuent de cultiver la terre de la même manière qu'avant. Beaucoup d'entre eux ignorent que des techniques simples comme l'agriculture de contour réduiraient la quantité de terre végétale et de graines emportées lors de fortes pluies.

L'agriculture industrielle a favorisé la monoculture à Maurice. Cela a réduit la biodiversité, modifié le comportement des ravageurs et des agents pathogènes, détérioré la biologie des sols et réduit la résilience climatique des systèmes de production agricole. Pour renforcer la résilience au changement climatique, des systèmes agricoles intégrés tels que l'agroforesterie ou l'agroécologie sont proposés par le Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI).
Les pratiques agroforestières qui combinent des espèces cultivées pérennes et annuelles pourraient apporter d'importants services écosystémiques aux communautés agricoles de Maurice. Cela inclut la réduction des pertes de sol et une augmentation des stocks de carbone à la fois au-dessus et au-dessous du sol. Plus largement, l'application des principes de conception de l'agroécologie peut aider à améliorer la productivité des petits systèmes agricoles en intégrant la polyculture, en s'appuyant sur l'habitat des cultures et en améliorant la biodiversité de la flore et de la faune. Le programme de petites subventions du FEM mis en œuvre par le PNUD est un pionnier des pratiques agro-écologiques et des rigoles biologiques en tant que « nouveaux » systèmes de drainage des champs basés sur la topographie des champs. Ces techniques seront testées sur 3 sites pilotes à Maurice, à savoir La Chaumière, Britannia et Plaine Sophie.
Attirer les agriculteurs de la nouvelle génération
Alors que la population d'agriculteurs mauriciens vieillit, des questions sur l'avenir de l'agriculture à Maurice doivent être abordées. Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain. Cela implique d'attirer une nouvelle génération d'agriculteurs désireux d'utiliser des techniques et approches agricoles innovantes qui contribueront à améliorer durablement leurs rendements et à renforcer leur résilience.
Une nouvelle génération d'agriculteurs devra travailler avec les agriculteurs de l'ancienne génération pour repenser l'avenir des systèmes de production alimentaire mauriciens sur la base de solutions innovantes et intégrant les connaissances écologiques traditionnelles. Le soutien des institutions gouvernementales et non gouvernementales à ces initiatives est crucial.
Vers des solutions numériques
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) déclare que « Les technologies numériques émergentes ont le potentiel de changer l'agriculture au-delà de toute reconnaissance ». Le document Disruptive Technologies Brief on Digital Agriculture: Feeding the future postule qu'une « révolution agricole numérique » pourrait aider à garantir que l'agriculture réponde aux besoins de la population mondiale à l'avenir. De nombreuses innovations numériques abordables et simples sont déjà développées par certains agriculteurs mauriciens de la nouvelle génération à Farmcity. Aujourd'hui, il est possible de contrôler l'irrigation d'un champ via une application mobile simple d'utilisation.
Alors que « l'agriculture numérique » est encourageante, à Maurice, la « révolution agricole » nécessitera évidemment plus que des jardiniers enthousiastes et des solutions numériques automatisées pour produire des fruits de manière durable. L'amélioration de l'autosuffisance et de la qualité alimentaires nécessitera également des changements dans les pratiques de consommation alimentaire, des politiques visionnaires et la capacité de combiner le meilleur des approches traditionnelles et modernes de l'agriculture. Cela dépendra en particulier des agriculteurs de nouvelle génération, familiarisés avec des concepts tels que l'innovation et la durabilité.
PANDÉMIE POST COVID-19 : Semer les graines d'une révolution agricole
Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain.

La pandémie de COVID-19 a clairement montré que les Mauriciens devraient être moins dépendants des importations pour leur approvisionnement alimentaire. L'expérimentation de pratiques agricoles à petite échelle a occupé beaucoup d'entre nous pendant les 70 jours de confinement. Cet élan d'enthousiasme est-il précurseur de la « révolution agricole » qu'il faudra pour assurer une meilleure autosuffisance alimentaire ?
Bien que Maurice produise la plupart de ses légumes dans des conditions favorables, il importe 77% de ses besoins alimentaires. Cette forte dépendance aux importations s'explique en partie par des ressources foncières limitées et des difficultés à innover et à faire face aux incertitudes imposées par la nature à l'agriculture et à l'élevage. Avec l'impact croissant du changement climatique, la culture de la terre est devenue de plus en plus difficile.
Les ciels changeants et leur impact
Les agriculteurs et leurs terres ont été considérablement affectés par les effets du changement climatique au cours des dernières années. Les dégâts causés aux cultures par les pluies torrentielles ont été estimés à 80 % dans certaines régions, avec un impact important sur la disponibilité et le prix des légumes locaux.
Étonnamment, peu de choses ont encore été faites pour renforcer la résilience face aux conditions climatiques changeantes, et les producteurs locaux continuent de cultiver la terre de la même manière qu'avant. Beaucoup d'entre eux ignorent que des techniques simples comme l'agriculture de contour réduiraient la quantité de terre végétale et de graines emportées lors de fortes pluies.

L'agriculture industrielle a favorisé la monoculture à Maurice. Cela a réduit la biodiversité, modifié le comportement des ravageurs et des agents pathogènes, détérioré la biologie des sols et réduit la résilience climatique des systèmes de production agricole. Pour renforcer la résilience au changement climatique, des systèmes agricoles intégrés tels que l'agroforesterie ou l'agroécologie sont proposés par le Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI).
Les pratiques agroforestières qui combinent des espèces cultivées pérennes et annuelles pourraient apporter d'importants services écosystémiques aux communautés agricoles de Maurice. Cela inclut la réduction des pertes de sol et une augmentation des stocks de carbone à la fois au-dessus et au-dessous du sol. Plus largement, l'application des principes de conception de l'agroécologie peut aider à améliorer la productivité des petits systèmes agricoles en intégrant la polyculture, en s'appuyant sur l'habitat des cultures et en améliorant la biodiversité de la flore et de la faune. Le programme de petites subventions du FEM mis en œuvre par le PNUD est un pionnier des pratiques agroécologiques et des rigoles biologiques en tant que « nouveaux » systèmes de drainage des champs basés sur la topographie des champs. Ces techniques seront testées sur 3 sites pilotes à Maurice, à savoir La Chaumière, Britannia et Plaine Sophie.
Attirer les agriculteurs de la nouvelle génération
Alors que la population d'agriculteurs mauriciens vieillit, des questions sur l'avenir de l'agriculture à Maurice doivent être abordées. Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain. Cela implique d'attirer une nouvelle génération d'agriculteurs désireux d'utiliser des techniques et approches agricoles innovantes qui contribueront à améliorer durablement leurs rendements et à renforcer leur résilience.
Une nouvelle génération d'agriculteurs devra travailler avec les agriculteurs de l'ancienne génération pour repenser l'avenir des systèmes de production alimentaire mauriciens sur la base de solutions innovantes et intégrant les connaissances écologiques traditionnelles. Le soutien des institutions gouvernementales et non gouvernementales à ces initiatives est crucial.
Vers des solutions numériques
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) déclare que « Les technologies numériques émergentes ont le potentiel de changer l'agriculture au-delà de toute reconnaissance ». Le document Disruptive Technologies Brief on Digital Agriculture: Feeding the future postule qu'une « révolution agricole numérique » pourrait aider à garantir que l'agriculture réponde aux besoins de la population mondiale à l'avenir. De nombreuses innovations numériques abordables et simples sont déjà développées par certains agriculteurs mauriciens de la nouvelle génération à Farmcity. Aujourd'hui, il est possible de contrôler l'irrigation d'un champ via une application mobile simple d'utilisation.
Alors que « l'agriculture numérique » est encourageante, à Maurice, la « révolution agricole » nécessitera évidemment plus que des jardiniers enthousiastes et des solutions numériques automatisées pour produire des fruits de manière durable. L'amélioration de l'autosuffisance et de la qualité alimentaires nécessitera également des changements dans les pratiques de consommation alimentaire, des politiques visionnaires et la capacité de combiner le meilleur des approches traditionnelles et modernes de l'agriculture. Cela dépendra en particulier des agriculteurs de nouvelle génération, familiarisés avec des concepts tels que l'innovation et la durabilité.
PANDÉMIE POST COVID-19 : Semer les graines d'une révolution agricole
Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain.

La pandémie de COVID-19 a clairement montré que les Mauriciens devraient être moins dépendants des importations pour leurs approvisionnements alimentaires. L'expérimentation de pratiques agricoles à petite échelle a occupé beaucoup d'entre nous pendant les 70 jours de confinement. Cet élan d'enthousiasme est-il précurseur de la « révolution agricole » qu'il faudra pour assurer une meilleure autosuffisance alimentaire ?
Bien que Maurice produise la plupart de ses légumes dans des conditions favorables, il importe 77% de ses besoins alimentaires. Cette forte dépendance aux importations s'explique en partie par des ressources foncières limitées et des difficultés à innover et à faire face aux incertitudes imposées par la nature sur l'agriculture et l'élevage. Avec l'impact croissant du changement climatique, la culture de la terre est devenue de plus en plus difficile.
Les ciels changeants et leur impact
Les agriculteurs et leurs terres ont été considérablement affectés par les effets du changement climatique au cours des dernières années. Les dégâts causés aux cultures par les pluies torrentielles ont été estimés à 80 % dans certaines régions, avec un impact important sur la disponibilité et le prix des légumes locaux.
Étonnamment, peu de choses ont encore été faites pour renforcer la résilience face aux conditions climatiques changeantes, et les producteurs locaux continuent à cultiver la terre de la même manière qu'avant. Beaucoup d'entre eux ignorent que des techniques simples comme l'agriculture de contour réduiraient la quantité de terre végétale et de graines emportées lors de fortes pluies.

L'agriculture industrielle a favorisé la monoculture à Maurice. Cela a réduit la biodiversité, modifié le comportement des ravageurs et des agents pathogènes, détérioré la biologie des sols et réduit la résilience climatique des systèmes de production agricole. Pour renforcer la résilience au changement climatique, des systèmes agricoles intégrés tels que l'agroforesterie ou l'agroécologie sont proposés par le Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI).
Les pratiques agroforestières qui combinent des espèces cultivées pérennes et annuelles pourraient apporter d'importants services écosystémiques aux communautés agricoles de Maurice. Cela inclut la réduction des pertes de sol et une augmentation des stocks de carbone à la fois au-dessus et au-dessous du sol. Plus largement, l'application des principes de conception de l'agroécologie peut aider à améliorer la productivité des petits systèmes agricoles en intégrant la polyculture, en s'appuyant sur l'habitat des cultures et en améliorant la biodiversité de la flore et de la faune. Le programme de petites subventions du FEM mis en œuvre par le PNUD est un pionnier des pratiques agro-écologiques et des rigoles biologiques en tant que « nouveaux » systèmes de drainage des champs basés sur la topographie des champs. Ces techniques seront testées sur 3 sites pilotes à Maurice, à savoir La Chaumière, Britannia et Plaine Sophie.
Attirer les agriculteurs de la nouvelle génération
Alors que la population d'agriculteurs mauriciens vieillit, des questions sur l'avenir de l'agriculture à Maurice doivent être abordées. Après le COVID-19 et ses effets perturbateurs sur les moyens de subsistance, il est peut-être grand temps de consolider les fondements de l'agriculture de demain. Cela implique d'attirer une nouvelle génération d'agriculteurs désireux d'utiliser des techniques et approches agricoles innovantes qui contribueront à améliorer durablement leurs rendements et à renforcer leur résilience.
Une nouvelle génération d'agriculteurs devra travailler avec les agriculteurs de l'ancienne génération pour repenser l'avenir des systèmes de production alimentaire mauriciens sur la base de solutions innovantes et intégrant les connaissances écologiques traditionnelles. Le soutien des institutions gouvernementales et non gouvernementales à ces initiatives est crucial.
Vers des solutions numériques
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) déclare que « Les technologies numériques émergentes ont le potentiel de changer l'agriculture au-delà de toute reconnaissance ». Le document Disruptive Technologies Brief on Digital Agriculture: Feeding the future postule qu'une « révolution agricole numérique » pourrait aider à garantir que l'agriculture réponde aux besoins de la population mondiale à l'avenir. De nombreuses innovations numériques abordables et simples sont déjà développées par certains agriculteurs mauriciens de la nouvelle génération à Farmcity. Aujourd'hui, il est possible de contrôler l'irrigation d'un champ via une application mobile simple d'utilisation.
While “digital farming” is encouraging, in Mauritius the “agricultural revolution” will obviously take more than enthusiastic box-gardeners and automatized digital solutions to sustainably yield fruit. Improving food self-sufficiency and quality will also require changes in food consumption practices, visionary policies and the capacity to combine the best of traditional and modern approaches to agriculture. It will especially depend on new-generation farmers, conversant with concepts like innovation and sustainability.
POST COVID-19 PANDEMIC: Sowing the seeds for an agricultural revolution
Following COVID-19 and its disruptive effects on livelihoods, it may be high time to consolidate the foundations of tomorrow’s agriculture.

The COVID-19 pandemic has made it clear that Mauritians should be less reliant on imports for their food supplies. Experimenting with small-scale agricultural practices kept many of us busy during the 70 days of confinement. Is this glimpse of enthusiasm a precursor of the “agricultural revolution” it will take to ensure better food self-sufficiency?
Although Mauritius produces most of its vegetables in favourable conditions, it imports 77% of its food needs. This strong dependence on imports can be partly explained by limited land resources and difficulties to innovate and tackle the uncertainties imposed by nature on agriculture and farming. With the increasing impact of climate change, cultivating the land has become increasingly difficult.
Changing skies and their impact
Farmers and their lands have been considerably affected by the effects of climate change in the past few years. The damage caused to crops by torrential rains has been estimated at 80% in some regions, with a significant impact on the availability and price of local vegetables.
Surprisingly, not much has yet been done to build resilience against the changing climatic conditions, and local growers keep cultivating the land in the same way as they did before. Many of them remain unaware that simple techniques like contour farming would reduce the amount of topsoil and seeds that are washed away during heavy rains.

Industrial agriculture has promoted monoculture in Mauritius. This has reduced biodiversity, changed the behaviour of pests and pathogens, deteriorated soil biology and reduced climate resilience in agricultural production systems. To enhance resilience to climate change, integrated agricultural systems such as agroforestry or agroecology are being proposed by the Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI).
Agroforestry practices that combine perennial and annual crop species could bring important ecosystem services to farming communities in Mauritius. This includes the reduction of soil losses and an increase in carbon stocks both above and below ground. More broadly, the application of agroecology design principles can help improve the productivity of small farming systems by integrating mixed cropping, build on crop habitat and enhance the biodiversity of flora and fauna. The GEF Small Grants Programme implemented by UNDP is pioneering agroecology practices and bioswales as “new” field drain systems based on the topography of fields. These techniques will be tested on 3 pilot sites in Mauritius, namely La Chaumière, Britannia, and Plaine Sophie.
Attracting new-generation farmers
As the population of Mauritian farmers ages, questions about the future of agriculture in Mauritius need to be addressed. Following COVID-19 and its disruptive effects on livelihoods, it may be high time to consolidate the foundations of tomorrow’s agriculture. This implies attracting new-generation farmers keen to use innovative agricultural techniques and approaches that will contribute to improve their yields sustainably and strengthen their resilience.
A new generation of farmers will need to work together with old-generation farmers to re-design the future of Mauritian food production systems based on innovative solutions and including traditional ecological knowledge. The support of government and non-government institutions to these initiatives is crucial.
Towards digital solutions
The Food and Agriculture Organization (FAO) states that “Emerging digital technologies have the potential to change farming beyond recognition”. The Disruptive Technologies Brief on Digital Agriculture: Feeding the future posits that a ‘digital agricultural revolution’ could help to ensure that agriculture meets the needs of the global population in the future. Numerous affordable and simple digital innovations are already being developed by some new-generation Mauritian farmers at Farmcity. Today, it is possible to control the irrigation of a field via a simple-to-use mobile phone application.
While “digital farming” is encouraging, in Mauritius the “agricultural revolution” will obviously take more than enthusiastic box-gardeners and automatized digital solutions to sustainably yield fruit. Improving food self-sufficiency and quality will also require changes in food consumption practices, visionary policies and the capacity to combine the best of traditional and modern approaches to agriculture. It will especially depend on new-generation farmers, conversant with concepts like innovation and sustainability.
POST COVID-19 PANDEMIC: Sowing the seeds for an agricultural revolution
Following COVID-19 and its disruptive effects on livelihoods, it may be high time to consolidate the foundations of tomorrow’s agriculture.

The COVID-19 pandemic has made it clear that Mauritians should be less reliant on imports for their food supplies. Experimenting with small-scale agricultural practices kept many of us busy during the 70 days of confinement. Is this glimpse of enthusiasm a precursor of the “agricultural revolution” it will take to ensure better food self-sufficiency?
Although Mauritius produces most of its vegetables in favourable conditions, it imports 77% of its food needs. This strong dependence on imports can be partly explained by limited land resources and difficulties to innovate and tackle the uncertainties imposed by nature on agriculture and farming. With the increasing impact of climate change, cultivating the land has become increasingly difficult.
Changing skies and their impact
Farmers and their lands have been considerably affected by the effects of climate change in the past few years. The damage caused to crops by torrential rains has been estimated at 80% in some regions, with a significant impact on the availability and price of local vegetables.
Surprisingly, not much has yet been done to build resilience against the changing climatic conditions, and local growers keep cultivating the land in the same way as they did before. Many of them remain unaware that simple techniques like contour farming would reduce the amount of topsoil and seeds that are washed away during heavy rains.

Industrial agriculture has promoted monoculture in Mauritius. This has reduced biodiversity, changed the behaviour of pests and pathogens, deteriorated soil biology and reduced climate resilience in agricultural production systems. To enhance resilience to climate change, integrated agricultural systems such as agroforestry or agroecology are being proposed by the Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI).
Agroforestry practices that combine perennial and annual crop species could bring important ecosystem services to farming communities in Mauritius. This includes the reduction of soil losses and an increase in carbon stocks both above and below ground. More broadly, the application of agroecology design principles can help improve the productivity of small farming systems by integrating mixed cropping, build on crop habitat and enhance the biodiversity of flora and fauna. The GEF Small Grants Programme implemented by UNDP is pioneering agroecology practices and bioswales as “new” field drain systems based on the topography of fields. These techniques will be tested on 3 pilot sites in Mauritius, namely La Chaumière, Britannia, and Plaine Sophie.
Attracting new-generation farmers
As the population of Mauritian farmers ages, questions about the future of agriculture in Mauritius need to be addressed. Following COVID-19 and its disruptive effects on livelihoods, it may be high time to consolidate the foundations of tomorrow’s agriculture. This implies attracting new-generation farmers keen to use innovative agricultural techniques and approaches that will contribute to improve their yields sustainably and strengthen their resilience.
A new generation of farmers will need to work together with old-generation farmers to re-design the future of Mauritian food production systems based on innovative solutions and including traditional ecological knowledge. The support of government and non-government institutions to these initiatives is crucial.
Towards digital solutions
The Food and Agriculture Organization (FAO) states that “Emerging digital technologies have the potential to change farming beyond recognition”. The Disruptive Technologies Brief on Digital Agriculture: Feeding the future posits that a ‘digital agricultural revolution’ could help to ensure that agriculture meets the needs of the global population in the future. Numerous affordable and simple digital innovations are already being developed by some new-generation Mauritian farmers at Farmcity. Today, it is possible to control the irrigation of a field via a simple-to-use mobile phone application.
While “digital farming” is encouraging, in Mauritius the “agricultural revolution” will obviously take more than enthusiastic box-gardeners and automatized digital solutions to sustainably yield fruit. Improving food self-sufficiency and quality will also require changes in food consumption practices, visionary policies and the capacity to combine the best of traditional and modern approaches to agriculture. It will especially depend on new-generation farmers, conversant with concepts like innovation and sustainability.
POST COVID-19 PANDEMIC: Sowing the seeds for an agricultural revolution
Following COVID-19 and its disruptive effects on livelihoods, it may be high time to consolidate the foundations of tomorrow’s agriculture.

The COVID-19 pandemic has made it clear that Mauritians should be less reliant on imports for their food supplies. Experimenting with small-scale agricultural practices kept many of us busy during the 70 days of confinement. Is this glimpse of enthusiasm a precursor of the “agricultural revolution” it will take to ensure better food self-sufficiency?
Although Mauritius produces most of its vegetables in favourable conditions, it imports 77% of its food needs. This strong dependence on imports can be partly explained by limited land resources and difficulties to innovate and tackle the uncertainties imposed by nature on agriculture and farming. With the increasing impact of climate change, cultivating the land has become increasingly difficult.
Changing skies and their impact
Farmers and their lands have been considerably affected by the effects of climate change in the past few years. The damage caused to crops by torrential rains has been estimated at 80% in some regions, with a significant impact on the availability and price of local vegetables.
Surprisingly, not much has yet been done to build resilience against the changing climatic conditions, and local growers keep cultivating the land in the same way as they did before. Many of them remain unaware that simple techniques like contour farming would reduce the amount of topsoil and seeds that are washed away during heavy rains.

Industrial agriculture has promoted monoculture in Mauritius. This has reduced biodiversity, changed the behaviour of pests and pathogens, deteriorated soil biology and reduced climate resilience in agricultural production systems. To enhance resilience to climate change, integrated agricultural systems such as agroforestry or agroecology are being proposed by the Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI).
Agroforestry practices that combine perennial and annual crop species could bring important ecosystem services to farming communities in Mauritius. This includes the reduction of soil losses and an increase in carbon stocks both above and below ground. More broadly, the application of agroecology design principles can help improve the productivity of small farming systems by integrating mixed cropping, build on crop habitat and enhance the biodiversity of flora and fauna. The GEF Small Grants Programme implemented by UNDP is pioneering agroecology practices and bioswales as “new” field drain systems based on the topography of fields. These techniques will be tested on 3 pilot sites in Mauritius, namely La Chaumière, Britannia, and Plaine Sophie.
Attracting new-generation farmers
As the population of Mauritian farmers ages, questions about the future of agriculture in Mauritius need to be addressed. Following COVID-19 and its disruptive effects on livelihoods, it may be high time to consolidate the foundations of tomorrow’s agriculture. This implies attracting new-generation farmers keen to use innovative agricultural techniques and approaches that will contribute to improve their yields sustainably and strengthen their resilience.
A new generation of farmers will need to work together with old-generation farmers to re-design the future of Mauritian food production systems based on innovative solutions and including traditional ecological knowledge. The support of government and non-government institutions to these initiatives is crucial.
Towards digital solutions
The Food and Agriculture Organization (FAO) states that “Emerging digital technologies have the potential to change farming beyond recognition”. The Disruptive Technologies Brief on Digital Agriculture: Feeding the future posits that a ‘digital agricultural revolution’ could help to ensure that agriculture meets the needs of the global population in the future. Numerous affordable and simple digital innovations are already being developed by some new-generation Mauritian farmers at Farmcity. Today, it is possible to control the irrigation of a field via a simple-to-use mobile phone application.
While “digital farming” is encouraging, in Mauritius the “agricultural revolution” will obviously take more than enthusiastic box-gardeners and automatized digital solutions to sustainably yield fruit. Improving food self-sufficiency and quality will also require changes in food consumption practices, visionary policies and the capacity to combine the best of traditional and modern approaches to agriculture. It will especially depend on new-generation farmers, conversant with concepts like innovation and sustainability.
POST COVID-19 PANDEMIC: Sowing the seeds for an agricultural revolution
Following COVID-19 and its disruptive effects on livelihoods, it may be high time to consolidate the foundations of tomorrow’s agriculture.

The COVID-19 pandemic has made it clear that Mauritians should be less reliant on imports for their food supplies. Experimenting with small-scale agricultural practices kept many of us busy during the 70 days of confinement. Is this glimpse of enthusiasm a precursor of the “agricultural revolution” it will take to ensure better food self-sufficiency?
Although Mauritius produces most of its vegetables in favourable conditions, it imports 77% of its food needs. This strong dependence on imports can be partly explained by limited land resources and difficulties to innovate and tackle the uncertainties imposed by nature on agriculture and farming. With the increasing impact of climate change, cultivating the land has become increasingly difficult.
Changing skies and their impact
Farmers and their lands have been considerably affected by the effects of climate change in the past few years. The damage caused to crops by torrential rains has been estimated at 80% in some regions, with a significant impact on the availability and price of local vegetables.
Surprisingly, not much has yet been done to build resilience against the changing climatic conditions, and local growers keep cultivating the land in the same way as they did before. Many of them remain unaware that simple techniques like contour farming would reduce the amount of topsoil and seeds that are washed away during heavy rains.

Industrial agriculture has promoted monoculture in Mauritius. This has reduced biodiversity, changed the behaviour of pests and pathogens, deteriorated soil biology and reduced climate resilience in agricultural production systems. To enhance resilience to climate change, integrated agricultural systems such as agroforestry or agroecology are being proposed by the Food and Agricultural Research Extension Institute (FAREI).
Agroforestry practices that combine perennial and annual crop species could bring important ecosystem services to farming communities in Mauritius. This includes the reduction of soil losses and an increase in carbon stocks both above and below ground. More broadly, the application of agroecology design principles can help improve the productivity of small farming systems by integrating mixed cropping, build on crop habitat and enhance the biodiversity of flora and fauna. The GEF Small Grants Programme implemented by UNDP is pioneering agroecology practices and bioswales as “new” field drain systems based on the topography of fields. These techniques will be tested on 3 pilot sites in Mauritius, namely La Chaumière, Britannia, and Plaine Sophie.
Attracting new-generation farmers
As the population of Mauritian farmers ages, questions about the future of agriculture in Mauritius need to be addressed. Following COVID-19 and its disruptive effects on livelihoods, it may be high time to consolidate the foundations of tomorrow’s agriculture. This implies attracting new-generation farmers keen to use innovative agricultural techniques and approaches that will contribute to improve their yields sustainably and strengthen their resilience.
A new generation of farmers will need to work together with old-generation farmers to re-design the future of Mauritian food production systems based on innovative solutions and including traditional ecological knowledge. The support of government and non-government institutions to these initiatives is crucial.
Towards digital solutions
The Food and Agriculture Organization (FAO) states that “Emerging digital technologies have the potential to change farming beyond recognition”. The Disruptive Technologies Brief on Digital Agriculture: Feeding the future posits that a ‘digital agricultural revolution’ could help to ensure that agriculture meets the needs of the global population in the future. Numerous affordable and simple digital innovations are already being developed by some new-generation Mauritian farmers at Farmcity. Today, it is possible to control the irrigation of a field via a simple-to-use mobile phone application.
While “digital farming” is encouraging, in Mauritius the “agricultural revolution” will obviously take more than enthusiastic box-gardeners and automatized digital solutions to sustainably yield fruit. Improving food self-sufficiency and quality will also require changes in food consumption practices, visionary policies and the capacity to combine the best of traditional and modern approaches to agriculture. It will especially depend on new-generation farmers, conversant with concepts like innovation and sustainability.
Je crois que tu avais tort. Je suis sûr. Nous devons discuter.
Facile à lire
Je pense que tu as tort. Entrez, nous en discuterons. Écrivez-moi en MP, on s'en occupe.
Je ne comprends pas la raison d'une telle agitation. Rien de nouveau et des jugements différents.